L’aide à l’embauche des jeunes est l’une des mesures du plan « 1 jeune, 1 solution », lancé à l’été 2020, qui vise à offrir une solution à chaque jeune.
ATTENTION !
L’aide à l’embauche des jeunes est arrivée à échéance le 31 mai 2021. Si vous avez embauché un jeune correspondant aux critères de l’aide et signé un contrat de travail avant le 31 mai inclus, vous disposez encore de 4 mois pour faire votre demande. Par exemple, si vous avez signé un contrat le 24 mai 2021, vous avez jusqu’au 24 septembre pour demander l’aide (plus d’informations sur les démarches ci-dessous).
Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution » et afin de soutenir massivement l’emploi des jeunes de moins de 26 ans pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, le Gouvernement a mis en place, à compter du 1er août 2020, une aide d’un montant pouvant s’élever jusqu’à 4 000 euros pour les employeurs embauchant un jeune de moins de 26 ans.
L’aide à l'embauche des jeunes permet ainsi aux employeurs de réduire le coût du recrutement d’un jeune salarié, en compensant, pendant la première année, les cotisations sociales afférentes.
Avec plus de 9 milliards d’euros investis, il mobilise un ensemble de leviers : aides à l’embauche, formations, accompagnements, aides financières aux jeunes en difficulté, etc. afin de répondre à toutes les situations.
Toutes les entreprises et toutes les associations, sans limite de taille, peuvent bénéficier de l’aide de l’Etat.
Plus précisément, les employeurs éligibles sont ceux mentionnés à l’article L. 5134-66 du Code du travail, à l’exception des établissements publics administratifs, des établissements publics industriels et commerciaux et des sociétés d’économie mixte.
Les particuliers employeurs ne sont pas éligibles à l’aide.
Les critères ouvrant droit au bénéfice de l’aide sont les suivants :
L’aide n’est pas cumulable avec une autre aide de l’État liée à l’insertion, l’accès ou le retour à l’emploi (parcours emploi compétences, contrat initiative emploi, aide au poste, aide à l’alternance, emploi franc, etc.) au titre du salarié concerné.
En cas de placement du salarié en activité partielle (ou activité partielle de longue durée), l’aide n’est pas due pour les périodes concernées.
L’aide est au maximum égale à 4 000 euros sur un an pour un salarié à temps plein.
Ce montant est proratisé en fonction du temps de travail et de la durée du contrat de travail.
Pour ouvrir droit à l’aide, le salarié doit être maintenu au moins trois mois dans l’effectif de l’entreprise à compter de son embauche.
Les demandes d’aide sont à adresser à l’ASP par l’intermédiaire d’une plateforme de téléservice.
A cette occasion, l’employeur doit fournir les pièces suivantes :
L’employeur dispose d’un délai de 4 mois à compter de l’embauche du salarié pour faire sa demande.
L’aide est versée à l’employeur à la fin de chaque trimestre, pendant un an au maximum, par l’ASP pour le compte de l’État.
À cet effet, et à l’échéance de chaque trimestre, l’employeur doit fournir une attestation de présence du salarié pour permettre le versement de l’aide. L’employeur dispose d’un délai de 4 mois suivant l’échéance de chaque trimestre pour transmettre cette attestation.
29.11.2022 • Actualité